De nouveau à New York, la rencontre avec l'Eunuque n'avait pas l'air d'avoir été concluante, Swan avait fait un bon travail d'influence et c'était en partie cela qui l 'énervait au plus au point. Comment pouvait-il plus croire cette pimbêche plutôt qu'Amalia et elle ? Si Drusila avait su elle n'y serait même pas allez, que de déception et de rage, non seulement les fameux « Cullen » se comportait comme des imbéciles finit et la déserteuse n'avait ni était châtié et n'avait ni rejoint les rangs. Ce voyage était tout simplement une catastrophe, l'échec ne faisait pas parti de son vocabulaire et elle ne renoncerait jamais à faire vivre milles tourments à Swan cela était tout simplement inconcevable.
Elle se dévêtit et partit se délasser sous la douche. Sa fureur était telle qu'elle avait l'impression que chaque muscle de son corps était noué, l'eau brulante contraste d'avec sa peau à la froideur sibérienne lui fit un bien incommensurable. L'eau coulait peu à peu, déferlant sur ses courbes harmonieuses, elle passa ses mains dans ses cheveux puis comme une envie irrépressible laissa ses doigts descendre lentement, le long de son cou, sur les pointes de sa poitrine durcient par l'excitation nouvelle puis fit le tracé de l'arrondi de son ventre pour finir par atteindre son bouton des plaisirs et se câlina avec douceur dans un premier temps. La délectation s'accroissait à mesure que ses mouvements se faisaient rapides, elle ferma les paupières et laissa son esprit lui projeter des images succulentes. Elle repensa alors à un moment qu'elle avait vécu quelques années auparavant, l'un des plus délectables qui fut. Un soir de décembre alors qu'elle errait dans les rues illuminées de New-York regardant distraitement les passants se demandant lequel ferait son repas elle les vit soudain, un jeune couple, main dans la main, le regard emplit d'un amour transcendant et communicatif, hypnotisé par une boutique, mais que regardait-il donc ainsi ? Drusila avec l'habileté d'un chat se faufila derrière eux et vit l'objet de leur convoitise, de la layette pour bébé...De premier abord elle n'avait pas entendu ce petit coeur battant, virevoletant, jubilant elle sut alors ce qu'elle allait faire, s'offrir un merveilleux cadeau de noël. Avec une patience infinie elle les suivit, ils continuaient leurs emplettes avec une inconscience tant humaine, qu'ils profitent des dernières heures passées ensemble car bientôt la grande faucheuse viendrait accomplir ses sombres desseins.
Ils habitaient une petite maison, chaleureuse et abondamment décorée, de multiples lucioles brillaient de toutes parts, le bonheur qui rayonnait de leur union aurait pu émouvoir n'importe quelle personne possédant un coeur, mais le seul effet que cela faisait à Drusila c'était une soif de répandre la souffrance et la désolation. Elle pénétra dans leur antre, se faisant aussi discrète qu'une ombre et se rapprocha peu à peu. Doucement son plan se mit en place, quoiqu'il lui restait une question à régler, ferait-elle la surprise au mari de trouver sa femme morte ou la tuerait-elle sous ses yeux ? Choix cornélien mais elle opta pour l'option la plus cruelle...La future maman était seule dans la chambre, son compagnon étant dans la salle de bain, elle s'approcha et l'enlaça par derrière mettant une main sur sa bouche pour étouffer le cri de surprise de celle-ci.
- Tiens toi tranquille sinon par mégarde je pourrais te briser la nuque...lui chuchota Drusila, une lueur des plus démentes brillant dans l'éclat de ses prunelles d'un rouge incandescent.
Son odeur était affamante, étourdissante, elle se contrôlait du mieux qu'elle pouvait mais son sang l'appelait telle une sirène charmant un marin. Elle se contenta de lécher le cou de sa prisonnière, cette dernière ayant mis ses mains sur son ventre, signe de protection évidente. Mais qu'elle cesse de s'évertuer de la sorte, elle allait mourir, elle et sa progéniture ainsi que son mari mais cela elle ne pourrait le voir, quel dommage...Il entra alors dans la pièce et les vit, il fut tellement surpris qu'il ne réagît pas de suite, se contentant de balbutier et à cet instant le regardant droit dans les yeux, elle mordit avec appétit dans celle qui était dans l'étau de ses bras. Ce nectar était plus que délicieux, tout bonnement délectable, le tout était agréait des gémissements du repas, cela était parfait. Son mari tenta d'agir mais d'un violent coup de la main il alla s'écraser sur le mur le laissant inconscient quelques instants, quant à Drusila elle poursuivait sa dégustation mais au fur et à mesure du temps, la jeune femme avait cessé de se débattre, son pouls se faisait plus faible et celui du foetus également, il semblait mourir à l'unisson de sa génitrice, fascinant...Et alors qu'elle allait rendre les derniers souffles, son époux reprit conscience, juste au moment opportun et Drusila eut l'incommensurable plaisir de voir dans le regard de ce pauvre bougre une souffrance ultime lorsqu'en enfin sa prisonnière rendit les armes, son coeur s'étant arrêté totalement de battre, celui du futur bébé ayant fait de même. Lorsqu'il comprit cela, la mort de ceux à qui il avait l'air de tenir le plus au monde, son cri de peine fut si déchirant et emplit d'un désespoir si profond qu'au souvenir de ce passage précis, Drusila atteignit l'orgasme, la secouant d'exquis frissons et laissa échapper un long soupir de contentement. Complètement détendue elle se sécha et s'habilla prestement sachant qu'elle devait rejoindre Amalia et Peter pour un petit debriefing...
Sujet: Déception suivie de délices... 
Mar 1 Sep - 2:02
