Millie Wilson
Messages : 35 Date d'inscription : 30/01/2010 Age : 29
Feuille de personnage race : : Humaine avec un secret clan :: Humain iper powaaa don : : Aucun don
| Sujet: Millie Wilson | Did you know who I am? Dim 11 Juil - 3:10 | |
| VOTRE PERSONNAGE
Nom : Wilson Prénom : Millie Age : 16 ans Race : Loup-Garou du mal qui veux changer pour être quelqu'un de bien. Clan : Auncun Particularité : Aucune Affinités, inimitiés & côté coeur :Je suis quelqu’un de relativement facile à vivre. J’étais une personne relativement calme lorsque j’étais petite. Cependant, à cause du lycan en moi, je suis devenu un peu moins sage. Il m’arrive que je me contredise moi-même. J’ai parfois un comportement de bipolaire. Normal, j’ai une bête qui ne pense qu’à manger et à tuer en moi. Lorsque je suis vraiment atteinte par une certaine situation, je deviens plus susceptible. Je veux dire, si on m’attaque personnellement, il peut m’arriver de devenir vraiment méchante et agressive. J’essaie de changer mon comportement agressif, mais ce n’est vraiment, vraiment pas facile. Cette bête est vraiment forte en moi. Elle m’effraie. J’ai peur pour ceux qui m’entourent. Qui sait ce que je pourrais leur faire ? De plus, lorsque je suis humaine, je suis une personne qui n’est pas vraiment sûre d’elle. J’ai souvent peur de faire un faux pas et de me planter. Peut-être est-ce parce que je revis des moments de mon ancienne vie. Je ne le sais pas, mais il m’arrive souvent de me demander si je dois vraiment faire quelque chose ou pas. Par contre, quand je vais bien, je suis une fille vraiment gentille et aimable. Je me dis que je ne dois pas faire aux autres ce que je ne voudrais pas me faire faire. Ça marche. Je suis appréciée pour qui je suis. Je suis une personne travaillante et une battante. Je suis prête à beaucoup pour avoir ce que je veux. Personne ne pourra jamais me reprocher de ne pas assez travailler. A part ça, euhm… il me reste beaucoup de traits de personnalité que je dois… redécouvrir. Mais j’ai gardé une partie de mon ancienne tête de cochon. Je garde mes pieds par terre et je défends mon point de vue si je considère que c’est le meilleur. J’aime bien m’obstiner par endroit aussi. Finalement, je ne suis peut-être pas aussi facile que je le pensais. Mais j’ai toujours le temps de changer. Votre histoire :[justify]Il était une fois, une jeune princesse qui dans son donjon souhaitait éperdument que son preux chevalier vienne la secourir. Le donjon était surveillé par un énorme dragon. Plusieurs avaient tenté leur, mais hélas, aucun d’eux n’avait réussi. Les espoirs de la princesse commençaient à se réduire à néant. Plus personne n’osait venir se frotter au terrifiant dragon pour lui dérober le prix final ; la princesse. Qui serait suffisamment courageux pour lui venir en aide ? Le temps passait et la princesse devenait de plus en plus inquiète à propos de son avenir. Il lui fallu bien du temps avant que son désir d’être libérée de cet enfer maudit se réalisa. Un homme courageux vint la sauver des griffes du méchant dragon et s’empara de la princesse en détresse. L’histoire finit qu’ils vécurent heureux. *** Je vous le jure, si ma vie pouvait ressembler à ce petit compte de fée pour enfant, c’est certain que je ferais tout pour que ça l’arrive. Malheureusement pour moi, ma vie est loin d’être un conte de fée. Encore moins l’histoire d’une jeune princesse et de son beau chevalier. Nous sommes très loin de cette époque là, c’est moi qui peux vous le dire. De plus, je doute que vous ayez de mauvaises intentions en lisant ceci, mais je crois qu’il serait mieux pour vous de ne jamais prendre conscience de la suite. Ce n’est pas une histoire pour les enfants. Je ne dis pas que vous en êtes, mais peut-être que pour votre santé personnelle, il en serait mieux ainsi. Je voudrais bien vous préserver de mon histoire d’enfant battue, mais vous voulez la savoir. En fait, tout ce qui va suivre, je l’ai oublié. J’ai eu un accident il n’y a pas si longtemps. Enfin, vous verrez ça plus tard. *** Donc comme je disais, mon histoire est loin d’être une histoire à l’eau de rose. Je suis née, il y a seize ans. À l’époque, je portais le nom de Millie Jezabelle Carrington. Mon père était d’Italie et ma mère et les jumeaux étaient d’ici. Mes parents avaient déjà deux jumeaux, un gars et une fille, avant moi. J’ignore pourquoi, mais mes parents désiraient une troisième enfant. J’aurais préféré ne jamais être née plutôt que d’avoir vécu dans cette famille de débile. Personne n’avait de maladies mentales pourtant. Ils étaient juste fous. La seule personne à avoir eu du bon sang dans sa vie avait été mon père. Il était le seul à être normal, sauf moi bien sûr. Du genre famille de fou, j’avais récolté la meilleure. Ma mère était une vieille folle alcoolique et toxicomane qui ne cessait pas de se plaindre sur sa vie. Tellement folle, qu’elle avait essayé de me noyer dans mon bain quand j’avais deux ans. Oh, elle devait m’aimer c’est fou. Mon frère et ma sœur étaient deux jumeaux pitoyables. Lorsque nous allions à l’école, je devais dire que je ne les connaissais pas et qu’il n’avait aucun lien de parenté avec moi. Pour eux j’étais la honte de la famille. Ils n’avaient pas voulu d’un autre enfant dans la famille lorsque mes parents m’ont conçu. Ils avaient plus de trucs pour eux. Les cadeaux étaient divisés en deux plutôt qu’en trois. Euhm… c’est ma famille et je dois dire que je ne suis pas vraiment triste d’avoir tout oublié de mon enfance. C’est plutôt une bonne chose avec cette famille. J’ai fini par grandir comme tout le monde. Je grandissais dans une ambiance plus ou moins bonne pour un enfant. Mon père et ma mère s’engueulait souvent, les jumeaux me tapaient et le drame de tout, je devais rester silencieuse sinon j’avais le droit d’une fessée de ma mère. Je m’organisais pour rester tranquille comme ça j’évitais tout. Mon seul lieu que j’avais cru bon pour moi avait été l’école. Lorsque j’avais atteint l’âge d’y aller, j’avais été toute excitée, croyant que j’aurais un peu la paix. Je m’étais trompée. Quand j’étais arrivée dans ma classe, la professeure nous avait fait présenter aux autres à tour de rôle. Le mien vint et quand j’ai nommé mon deuxième prénom, quelques-uns s’en sont moqués. Étant gamine, je n’avais pas apprécié et je m’étais rapidement rassise sur ma chaise. Je n’avais plus souhaité qu’une chose, disparaître de cette classe. Néanmoins, j’avais réussi à me faire des amis dans cette vie maudite. Des amis sur qui je pus compter pour m’aider dans certains problèmes de ma vie. Je ne me confiais pas toujours à eux, simplement, ils connaissaient plusieurs choses sur moi. Le soir quand je revenais de l’école, je fonçais voir mon père qui normalement était revenu du travail. J’allais le voir et nous nous racontions notre journée. C’était ce qu’il y avait de bien avec lui. Il ne me faisait pas de mal et il ne cherchait pas à m’en faire. Il trouvait le tour de me faire et rire et il me faisait oublier à quel point je n’avais pas une vie de rêve. Je commençais vraiment à me demander pourquoi mes parents restaient toujours ensemble. Ils n’étaient pas du tout le même style de personne. J’en avais parlé un jour avec lui. Voyez comment c’était. « Papa, pourquoi toi et maman êtes toujours ensemble ? Toi tu es géniale et elle, elle n’arrête pas de boire.- Millie, tu n’es pas très gentille ma belle. Si je suis toujours avec ta mère, c’est que je l’aime beaucoup. - Mais elle n’est pas très gentille avec moi !-Je reste aussi pour te protéger ma puce. Maintenant va dormir et cesse de te tourmenter avec ça.- Mais…- Millie ! »J’étais débarquée des genoux de mon père et j’étais allée me coucher. J’avais à peu près six ans. J’avais commencé à marcher pour aller me coucher quand je m’étais retournée. Mon père me suivait. Il fit semblant de vouloir jouer et il me poursuivit jusqu’à ma chambre. Il me borda et il partit. J’avais attendu qu’il soit redescendu au rez-de-chaussée avant de sortir de mon lit et d’aller écouter aux portes. « Lyne, calme toi, ce n’est qu’une enfant ! Tu es trop en mauvais état pour que tu puisses aller la voir. -Non, je suis en parfait état ! Et si tu arrêterais de la protéger un peu ? Tu vas en faire une poule mouillée. Elle deviendra lâche et elle ne saura jamais se défendre !- Lyne, ça suffit, calme et toi et vas te coucher bon sang ! Tu parles de Millie là ? C’est la plus jeune fille que je vois avec un caractère aussi fort. Elle n’a que six ans et elle serait capable de baver des enfants qui en ont le double ! Ce que nous sommes en train de faire de Millie, c’est de la rendre complètement folle ! »Ah oui, mon caractère. J’avais été obligée d’en forger un meilleur. On aurait dit que plus je vieillissais, plus ma mère me tombait dessus régulièrement. J’étais devenue arrogante et agressive envers ceux que je n’aimais pas. Je voulais avoir la paix et le seul moyen que j’avais trouvé avait été de monter un caractère vraiment fort. J’avais fait suer ma mère lorsque je m’étais finalement présenté devant elle et lui tenant tête. J’avais eu le droit à quelques baffes. Pourtant, malgré tout ce qu’elle me faisait, je refusais de faire une fugue ou quoi que ce soit d’autre. Je voulais prouver à ma mère que ce qu’elle me faisait ne m’atteignait pas. Ce n’était pas vrai, mais j’étais devenue un peu tête de cochon. J’étais plus vieille aussi. J’avais quoi dix ans peut-être. Une vraie fille prête à tout pour avoir un peu de paix. Les quatre années suivantes ressemblèrent énormément aux précédentes. J’avais toujours besoin de me tenir tranquille sinon j’avais la fessé. Je devais encore faire semblant que je ne connaissais pas mes frangins et la seule personne qui s’occupait de moi à la maison était mon père. Rien de tout ça n’avait pas changé. J’avais ma petite routine et ma vie se résumait à ça. Il était rare qu’il y ait quelque chose qui venait perturber mon petit train de vie. Il était arrivé une fois que mon meilleur ami, Étienne, perde sa mère. Je ne me souviens plus trop on avait quel âge. C’était un ami extra. Nous savions que nous pouvions nous entraider. On se racontait bien des choses. Je l’ai aidé à surmonter la perte de sa mère. Ça me déchirait presque de le voir dans un aussi pitoyable état. J’avais vu beaucoup mieux de lui. J’étais triste en même temps qu’Étienne. Je l’aidai à surmonter cette épreuve et nous continuâmes à grandir. Un soir, mon père et moi étions sortis prendre une crème glacée qu’entre père et fille. Mon père m’avait avoué qu’il voulait quitter ma mère pour mieux prendre soin de moi. La semaine précédent cet aveu, ma sœur m’avait fait des menaces de mort parce que je l’avais surprise à prendre des substances illicites dans les tiroirs de ma mère. Je savais qu’elle voulait les consommer. Je ne l’aurais pas dénoncé, mais ma sœur était en train de devenir aussi folle sinon plus que ma mère. Elle avait appelé mon frère et il était venu dans ma chambre. Mon frère m’avait attrapé par les épaules pour m’immobiliser, tandis que ma sœur c’était penchée avec un couteau de chasse et elle m’avait fait promettre de ne jamais rien dire. En signe de promesse de ma part, elle m’avait ouvert le poignet assez creux pour que je sois obligée d’avoir des points de suture. Mon père m’avait emmené à l’hôpital et on m’avait caché cette blessure. Bon où en étais-je donc ? Ah, oui ! Donc mon père m’avait avoué qu’il désirait partir vivre qu’avec moi ailleurs dans la ville ou même qu’il désirait quitter cet endroit définitivement. Quand nous étions revenus à la maison et que mon père préparait le terrain pour dire à ma mère qu’il la quittait, j’étais affairée à faire mes valises ainsi que celle de mon père. Je croyais vraiment que je venais de trouver la lumière au bout du tunnel. Je m’étais trompée, encore et toujours. J’étais redescendue avec les valises et je vis mon père qui parlait avec ma mère. Ce n’était pas la grande joie. C’était avec un père en furie au volant que nous avions quitté cette maison maudite. Mon père roulait rapidement afin de mettre le plus de distance possible entre la maison et nous. Il savait que ma mère serait capable de n’importe quoi pour nous faire retrouver. Ça été notre nuit fatale. C’était le 6 avril. Alors que mon père conduisait sur une route à deux voies, moi je regardais dehors, par la fenêtre, le paysage sombre qui défilait. C’était un soir de pleine lune. La forêt bordait la route et si j’avais été à pied, j’aurais sans doute été morte de trouille. Une voiture venait en sens inverse. C’était un ivrogne au volant. L’accident a été brutal. Notre voiture était complètement en morceaux. Il ne restait plus rien de potable sur la voiture. L’ivrogne s’était un peu endormi l’espace de quelques secondes, sa voiture avait quitté sa voie pour venir dans la nôtre et mon père n’avait pas eu le temps de réagir que la voiture avait déjà embouti la nôtre. Nous avons fait des tonneaux et j’ai été éjecté de la voiture. Par chance j’y ai survécu. J’étais amochée et faible, mais vivante. Je m’étais sentie tirée vers l’arrière, plus loin du lieu de l’accident. En fait, le mot tiré vers l’arrière n’était pas vraiment juste, c’était plutôt mordue et entrainer vers l’arrière. Ouais, cette nuit-là, un lycan c’était trouvé près et il voulait faire de moi, son repas. Avant de perdre conscience, j’avais entendu un coup de feu, mais c’était tout. Je me croyais moi-même morte. *** C’est là que commence mon amnésie. Il y a deux ans, nous avons fait un accident de voiture mon père et moi. Je ne me souviens plus pourquoi ni comment. Je me souviens que lorsque je m’étais réveillée, j’étais à l’hôpital et qu’il n’y avait personne à mon chevet. Quoi de plus normal. Personne ne tenait assez à moi pour que ça l’arrive. Je ne me souviens de rien. Tout ce qui c’est passé dans ma jeunesse c’est envolé avec l’accident. Un médecin était passé et il m’avait expliqué que mon amnésie serait à vie. Lors de mon éjection, j’aurais apparemment frappé un tronc d’arbre de plein fouet avec ma tête ce qui avait causé je ne sais quoi à mon cerveau. On m’avait aussi informé que mon père était vivant, mais que lui aussi avait subi des dégâts majeurs à son cerveau. On ne parlait pas que d’amnésie comme moi. On parlait qu’il était devenu complètement râteau. Il parlait à ses meilleurs amis les murs. Il voulait se battre avec une carotte. Bref, il était devenu fou. Nous dûmes envoyer mon père dans un hôpital spécialisé pour les personnes souffrantes de problèmes comme lui. Quant à moi, on ne renvoya pas chez ma mère. On préféra m’envoyer dans des foyers d’accueil. Les médias et les policiers avaient fini par être au courant des traitements que ma mère me faisait. Les médecins avaient étudié mon corps et ils en avaient tiré les conclusions. Pendant un an, j’étais forcée de changer de famille d’accueil tous les mois. On ne me laissait pas le temps de m’habituer à un endroit. On ne me demandait jamais mon avis, c’était comme ça. En travers, il y avait mes transformations en lycan. La première avait été complètement déboussolant. J’avais eu tellement mal. J’ignorais ce qui se passait avec moi. J’avais été tant désemparée. Qui auraient cru que les contes pour enfants étaient réels à ce point ? J’étais devenu une de ses bêtes immondes et repoussantes. Dans le genre de la chance, j’excellais dans ce domaine. Après un an de promenade dans les familles, on décida de me caser qu’avec une seule. Les Wilson. Des gens vraiment sympathiques. Je ne pouvais rêver mieux comme famille. Ils m’accueillirent à bras ouverts et je me sentis enfin à ma place. Après un certain temps on s’entend. Leur fille, Kristina, même si elle était plus vieille que moi et pas du tout du même sang, je finis par l’aimer comme si elle était réellement ma sœur. Je vivais une vie de rêve. Les Wilson firent changer mes noms. Je n’étais plus Millie Jezabelle Carrington. J’étais dorénavant Millie Wilson, la fille des Wilson. Je cache mon secret, je mène une vie qui est un rêve si on ne parle pas que je suis un lycan et pour une fois, je suis heureuse de ce que j’ai. Personne sur l'avatar : Miley Cyrus Test RP: - Spoiler:
Je levai les yeux de mon cahier de maths et je regardai dehors. Je constatai à quel point j’étais chanceuse cette nuit. Qui aurait cru que je pouvais pour une fois échappé à mon triste sort ? Pour moi, c’était une soirée hors du commun. J’avais vraiment cru que je pouvais y échapper. Un sourire fendait mon visage. J’étais heureuse. Pour une fois. Les nuages me donnaient un sursis pour une fois. Rien ne pouvait me rendre plus heureuse. C’est vrai ! Je n’avais pas besoin de me transformer, ce qui était déjà beaucoup puisqu’on parle souvent d’une douleur atroce et en plus, je n’avais pas à tuer pour manger, ni pour jouer ! La paix. Bien évidemment, je devais me tenir tranquille pour ne pas m’ébruiter. Je ne devais pas me vendre moi-même. Je rebaissai ma tête vers mon cahier de mathématiques. J’avais assez de difficultés pour que j’y bosse toute la nuit. Même mon devoir de maths ne pouvait me faire perdre mon sourire. Je m’appliquai donc à faire les différents problèmes et de tous essayer de les comprendre. Pas toujours évident. Cependant, je refusais de décevoir les Wilson. Je savais qu’ils me seconderaient toujours et qu’ils m’appuyaient comme jamais personne ne l’avait fait pour moi jusqu’à maintenant.
Je bossais durement. Il y avait plusieurs choses que je ne comprenais pas tout à fait, mais j’essayais. Parfois je tombais sur une bonne réponse au hasard à la force d’essayer. Des heures passaient. Je travaillais depuis plus de quatre heures. Par chance que les mathématiques étaient mon seul devoir scolaire. Sinon, je n’aurais jamais le temps de finir à temps pour le lendemain. Je me fichais de passer une nuit blanche. Je voulais réussir. Je voulais que les Wilson soient fiers de moi, fiers de ce que j’accomplissais. Je croyais en moi. Je croyais que j’étais capable. Je ne baisserais pas les bras. Je me le défendais. J’étais une battante dans quoi que je fasse et une tête de cochon aussi. J’arrivai à un problème où je ne comprenais rien. C’était plus que du chinois si ça se pouvait. Mais c’était quoi le but de mettre des trucs aussi compliqués ? Pourquoi ne pas faire ça simple et directe. Je serrai les dents. Il me donnait vraiment du fil à retordre. Je n’allais pas me faire niaiser par un stupide devoir, non ce n’était pas vrai. Je continuai de fouiller dans tous les recoins de ma cervelle pour trouver une solution possible à mon problème. Rien ne se pointait. Rien ! Néant. Fiasco total. J’allais faire quoi moi ? Je me mis à rager. C’était vraiment compliqué pour rien. Je finis par me déconcentrer et j’envoyai valser mon crayon dans un coin de ma chambre.
J’étais frustrée. C’était mon comportement lors des soirs de pleines lunes. Je devenais facilement frustrée lorsque cette fameuse nuit arrivait. J’avais un comportement d’une fille bipolaire. J’avais des sautes d’humeur fréquentes et je devenais presque insupportable tant que j’étais humaine. Ma détermination d’y il y a quelques secondes n’était pas inclu dans ma force bipolaire. C’était simplement un changement radical de ma personnalité. Ce n’était pas de ma faute, c’était sa faute à lui. C’était lui qui me rendait complètement folle ces soirs-là. C’était de sa faute si je tuais et encore de la sienne si on me détestait. J’avais de nombreux ennemis ici. Personne ne connaissait mon vrai visage, mais tout le monde, enfin surtout les chasseurs de lycan et les autres personnes qui se transforment en je ne sais pas quoi, connait mon visage de lycan. Ce personnage que tout le monde déteste et qui tue sans avoir à penser à son prochain. Tout le contraire de ma vraie personnalité quoi ! Je détestais être spectatrice de cette tuerie infernale. Oui, parce que j’y assistais. J’étais posté au premier rang. Puisque c’était dans mon corps que la bête agissait. Mon corps modifier, mais bien le mien. Je ne payais pas très cher pour y assister, juste laisser mon corps à cet usurpateur. Je détestais, mais je n’avais pas le choix.
Assise sur ma chaise, j’essayais de calmer les eaux tumultueuses de mon esprit. Il fallait que je me calme afin de recouvrer mon esprit normal. Il me fallait être plus calme pour mieux contrôler ce que je faisais et ma tête. Ce n’était vraiment, vraiment pas évident quand il y a quelqu’un en vous qui vous pousse à faire le contraire de tout ce qui vous tient à cœur. Calmement je me levai et j’allai chercher mon crayon que j’avais tiré dans le coin. Je me forçais à respirer lentement et profondément. Je reviens m’asseoir sur ma chaise et j’essayai de me reconnecter sur mon devoir. Il était très tôt dans la matinée. On venait à peine de changer de journée. Bon, une dernière bouffée d’air et on recommence. Je relus le problème en entier. J’essayai comme tout à l’heure de trouver une solution. Toujours rien. Je résistai à l’envie de retirer mon crayon. Pourquoi est-ce que ça me frustrait autant ? J’avais presque une certitude de connaître mon problème. C’était la pleine lune. C’était la nuit où théoriquement je devais me transformer. J’étais certaine d’y échapper cette nuit. Par découragement, je lançai un regard par ma fenêtre. Je regardai le ciel. Une grimace déforma mon visage. Les nuages se faisaient plus fins devant l’astre. La lune se dévoilait. J’étais découragée. Par chance, les nuages étaient encore suffisamment opaques pour que ma transformation ne s’effectue pas. Les nuages bougeaient. J’avais peur. Finalement, il y avait des chances que je change de personnalité.
Je me mis à tripoter mon bureau de mes doigts. Je fis tomber un à un mes doigts dessus et je les faisais relever un a un dans un mouvement continu. La nervosité me gagnait. Si je me transformais encore une nouvelle fois j’allais de nouveau tuer et de nouveau faire des familles manquantes d’un membre. Moi qui normalement ne voulais de mal à personne, je me retrouvais prise dans une bête ou tuer était son plaisir personnel. Un frisson parcouru mon échine. Le fait d’y penser m’effrayait. Je n’étais pas méchante. La vraie moi ne l’étais pas l’autre si. Mais l’autre je ne pouvais rien contre lui, il était moi et, malheureusement, j’étais lui. Deux entités dans un seul corps. Deux entités qui refusaient d’être confinée ensemble. Deux entités qui ne s’accordaient pas. Il était plus fort que moi. Si je me laissais aller quelques secondes dans la déprime qu’il me causait, j’étais presque sûre que je serais perdue. Il était si fort que je me sentais incroyablement vulnérable. Je détestais me sentir dans cet état de vulnérabilité.
Une brûlure vint me serrer la poitrine. « Oh non », m’affolais-je. Je jetai un regard vers l’extérieur. L’astre brillait dans le ciel. Mes yeux devinrent gros comme des balles de baseball, j’en étais presque sûre. Je devais partir. Je ne pouvais rester chez les Wilson. Je risquais trop de leur causer des dommages pour que je reste. Ma poitrine se serrait au fur et à mesure que le temps avançait. Secondes après secondes, je me sentais lentement devenir une autre personne. Je mis mes mains sur mon corps. J’allai me regarder dans le miroir de ma garde-robe. Pour l’instant j’avais encore l’air de Millie, la jeune fille innocente de tout crime. Je savais que ce n’était que pour un court laps de temps. Je devais déguerpir et vite. Les mains sur ma poitrine, le souffle court, je descendis les marches avec le plus de précautions possibles. Je ne voulais pas faire de bruit. Cette situation alerterait mes parents adoptifs et une fois ma transformation complétée, je ne donnais pas cher de leur peau. J’haletais. J’avais chaud et des gouttes de sueur perlaient mon front. Je devais partir. Je me pressai de traverser la maison et de la quitter. Plus je mettais de distance entre elle et moi, plus je mettais ma famille en sécurité. Cependant, où aller ? Je me dis tout droit. Toujours tout droit. Peu importait où je me retrouvais, il fallait que j’aille loin. Très loin. Toujours tout droit.
Je marchais le plus rapidement que je le pouvais. Mon pouls s’accélérait. J’avais peur. Non, peur n’était pas le mot juste. J’étais effrayé, morte de trouille. Plus j’avançais, plus c’était difficile. La bête gagnait du terrain. Elle avançait rapidement. Heureusement pour moi, j’avais déjà une bonne distance de faite. Il ne fallait pas que je m’attaque à notre maison. J’avais réussi à attendre la forêt et à m’y être enfoncée. La nuit noire m’enveloppait et emmenait avec elle son lot de terreur. Je devenais plus rapidement que nécessaire une bête de conte mythique. J’avançais de moins en moins rapidement. Mes jambes menaçaient de s’effondrer sous moi. Elles tremblaient. Une main sur le cœur, comme si ça pouvait m’aider à supporter la douleur que m’insufflait ma transformation, l’autre se promenait de rocher en rocher et de tronc d’arbre en tronc d’arbre. Tout ça avait pour but de me faire tenir debout. Plus les secondes filaient, plus je me courbais. Plus les secondes filaient, moins je gardais contact avec mon enveloppe charnelle. Je perdais peu à peu mon contrôle sur elle et je m’enfonçais lentement dans le fond de ma conscience.
Puis, le coup final. Je m’effondrai sur le sol aux prises avec des convulsions. Ça y est. Je devenais finalement celui qu’on craignait. Je devenais celle que je redoutais et que je voulais voir disparaître. S’en était fini de la petite fille au visage doux. Place à la bête. Millie n’existait plus pour le restant de la nuit. Mon teint devint bien plus foncé que la pâleur que j’avais habituellement. Comparativement à mon corps de lycan, j’avais l’air morte sur ma forme humaine. Ma pilosité augmenta considérablement. Mes canines prirent plus de place dans ma bouche. La bête se releva. Au lieu de mes pieds et de mes mains, des pattes y faisaient place. Dans un coin reculé de la tête de la bête, je contemplais la forêt. La bête fit quelques pas vers l’avant, continuant sur la trajectoire que j’effectuais avant de tomber au sol. Le lycan se mit à courir pour rejoindre un endroit. J’assistais à toute la scène. Le paysage défilait rapidement.
La bête nous conduisit dans le Great Forest. Qu’est-ce qu’elle voulait aller faire là-bas ? Ah oui, il y a des campeurs. Le lieu souhaité pour commettre des crimes. Je soupirai dans mon coin. Super, une autre nuit atroce à être spectatrice de première classe. Je fus ravie de constater que les campeurs étaient rares, deux pour être juste. Il n’y aurait sûrement moins de massacre que je m’y attendais. Bien que les personnes qui s’y trouvaient fussent en danger, le fait qu’il soit peu me laissait une petite joie au cœur. J’espérais que mon lycan ne se contenterait que de cette poignée d’humain. Caché derrière des buissons, elle attendait le moment précis pour fondre sur les campeurs inconscients du danger qui les guettaient. En avançant avec précautions, nous nous approchâmes d’un premier site de campement. Avec mes griffes, la toile n’opposa aucune résistance. Elle se déchira avec une telle facilité. Puis, un hurlement. Les humains dans la tente s’étaient réveillés. La femme avait perdus conscience et l’homme tentait tant bien que mal de m’éloigner d’eux. J’aurais bien aimé l’aider, mais j’étais spectatrice.
Je regardai quelques secondes le couple que je m’apprêtais à dévorer vivant. Les secondes écoulées, je m’accroupis et je bondis sur l’homme. Tout se déroula rapidement. D’un coup de patte, je l’envoyai valser contre un arbre. Le choc qu’il y eut fit tomber le pauvre homme raide mort. La femme laissa échapper un gémissement. Elle pleurait. Je venais de tuer son mari. Sans pitié, je me dirigeai vers elle. Je montrai mes crocs. La peur se lisait facilement sur les traits de la jeune femme. J’entrouvris la bouche assez grande pour que son cou passe. Pas un son. Elle mourut à la suite d’une morsure de ma part. Je l’avais mordu et j’avais transpercé son cou de mes crocs. Maintenant, il ne me restait plus qu’à manger. Je pris le corps de la femme dans ma gueule et je la transportai près du corps de son défunt mari. Je me couchai près des corps et j’entrepris des les manger avec délice. La chaire de mes victimes était dégoutante de sang frais. Je me délectai de toute cette viande fraîche. Je mâchais un morceau, je me léchais les babines et je recommençais. Je ferais ainsi jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien du couple froidement et lâchement assassiné dans Great Forest. Tout ça que pour me nourrir et pour ma distraction personnelle. J’étais vraiment un démon. VOUS Votre prénom/surnom/ pseudo : Est-ce vraiment nécessaire? Avez vous bien lu le contexte et lu et signé le règlement ? Oui, oui et reoui Pourquoi avez-vous choisi ce personnage : Parce que Alexe ne me plaisait plus et je ne savais plus comment l'embarquée dans le jeu. Désolé Bella d'avoir agi sans t'en parler d'abord. Comment avez-vous connu le forum : J'crois pas que c'est nécessaire... Présence sur le forum : 4/7 | |
|