Amalia s'embete [-18 attention]

La présence d'Adam me manquait déjà j'avais décidé de faire un petit tour vers l'aéroport, il regorgeait d'humains perdus, ne sachant ou aller. J'allais les guider vers les entrailles, c'est vrai après tout quand on peut rendre service autant le faire .

Je ne m'étais pas trompée l'aéroport était bondé, un doux et exaltant parfum de sang, de multiples saveurs et odeurs prévoyaient d'un appétissant festin. Certe j'avais faim mais j'avais aussi envie de m'amuser, je me sentais d'humeur joyeuse, c'était de bon augure pour mes victimes...ou pas...

Chaussée de mes lunettes noires, j'avais mis un décolleté plus qu'avantageux, je partais en chasse et bien qu'aucune victime ne pourrait me résister je savais que les humains aimaient avoir l'impression de chasser... mais le chasseur allait se retrouver gibier...

Je remarquais tout de suite un petit groupe de trentenaires, ils étaient cinq et discutaient un peu bruyamment...quoi de plus simple que d'en écarter un du groupe en lui faisant entrevoir ce qu'il convoquait les humains sont tellement pathétiques et prévisibles que je dois continuellement inventer de nouvelles techniques de chasse pour ne pas m'ennuyer et rendre mes repas un peu plus joyeux.

Je m'installais à quelques mètres d'eux, bien en face de celui que j'avais repéré, grand brun athlétique, je pouvais sentir d'ici son sang circuler dans ses veines. J'en salivais d'avance. Tout à coup son regard croisa le mien, il me sourit.

* et voila poisson ferré ! *

pensais je un peu décue toutefois que cela soit si simple.

Je lui rendis son sourire, et comme tout humain mâle son regard glissa irrémédiablement vers la naissance de ma poitrine, il semblait satisfait de ce qui se dissimulait derrière le léger tissu de mon chemisier. Il m'envoya un clin d'oeil. Pitoyable technique de drague de l'humain de base en proie à une poussée d'hormones. Je pouvais sentir d'ici le changement de saveur de son sang mu par les hormones, ce qui fit se dessiner un sourire sur mes lèvres. SOurire qu'il prit pour lui bien évidemment, comment pouvait il en être autrement il se trouvait tellement irrésistible. S'il pouvait s'imaginer une seule seconde ce qui allait se passer pour lui il était certain qu'il ravalerait cet air arrogant et vainqueur.

Maintenant que mon déjeuner était ferré il fallait que je l'attire à moi sans éveiller le moindre soupçons, jeu d'enfants encore une fois, si peu d'originalité de la part de ces pitoyables humains tout justes bons à nous servir de garde manger.

Je pris une carte posée sur le comptoir et fis semblant de chercher quelque chose dessus, immédiatement celui qui se prenait pour un chevalier blanc me rejoint en s'excusant auprès de ses comparses, qui me regardèrent les yeux malicieux songeant certainement que leur ami allait se payer très certainement du bon temps.

Puis je vous aider mademoiselle ?

Je relevais lentement les yeux vers ma proie, je ne pus retenir un sourire, qui pouvait aussi bien ressembler à un gloussement d'humaine en phase de séduction.

Je suis un peu perdue

dis je timidement, cela m'amusait beaucoup de singer les humaines.

Le jeune homme mon futur déjeuner, bomba le torse fier de lui

Je me ferai un plaisir de vous servir de guider belle demoiselle. Ou voulez vous aller ?

Je jetais un coup d'oeil en direction du reste de la troupe, tous me dévisageait un sourire idiot vissé aux lèvres.

Il intercepta mon regard et me devança comme s'il avait deviné mes pensées...pauvre stupide humain si tu pouvais deviner mes pensées tu fuirais à grandes enjambées !!!!

Oh eux, nous allions tous nous séparer pour regagner nos maisons, j'ai une voiture à disposition dans les sous sol de l'aéroport, je vous emmène ou vous voulez !

C'est vrai cela ne vous dérange pas ? Vous seriez un amour j'ai pris un hébergement dans New York, une sorte de relais chateau ( ) et j'avoue que je ne sais pas comment y aller.

Je prenais un malin plaisir à me moquer de lui, et lui visiblement semblait plus que satisfait de la tournure que prenait les choses.

Et voila comment on se faisait servir son déjeuner sur un plateau en argent ! Il m'amèna dans les sous sols de l'aéroport, je pris place dans sa voiture et le laissait me guider jusqu'a notre repère des foudres noires. Tout au long du trajet je dévisageais ma victime songeant aux arômes divers et variés que pourraient m'offrir son corps enfin son sang. Lui était persuadé que je le dévisageais à cause de son charme qu'il pensait indéniable....


(cf base secrete des foudres noires, pour la suite des réjouissances )

topic terminé