Ennuis/jour1/Libre

(HJ: Je vois que tu t'ennuies, j'arrive! )

J'étais assis à gauche de ma soeur qui semblait s'ennuyer à mourir malgré son mari Emmett assis à sa droite Même si elle ne le pouvait pas. Je tentais la plupart du temps d'éviter ses pensées qui étaient un peu trop narcissiques à mon goût mais par curiosité j'y fis attention... Elle s'ennuyait et repensait à de vieux souvenirs de nous en cours, je souris et je lui murmurai.

Hé soeurette, je sais que d'habitude ce n'est pas ton genre, ni le mien d'ailleurs, mais ça te dirait de jouer à un petit jeu avec moi?

Sa réponse mentale était assez cinglante, elle me trouvait gamin mais je comptais bien lui changer les idées, sachant très bien qu'Emmett serait aussi partant, comme toujours lorsqu'il s'agit d'un jeu ou d'un défi.

Voilà... On trouve chancun notre tour un mot totalement abracadabrant et il faut qu'on le place dans une phrase adressée au professeur avant la fin du cours, sans que ça paraisse bizarre à qui que ce soit dans la salle! Alors, partante?


(HJ: hihihi, je place un petit jeu auquel j'ai beaucoup joué quand j'étais au lycée, mais c'est mal les enfants, ne faites pas ça en vrai hein! Il faut être sérieux en cours!!! )

(hj : génial ce jeu, pourquoi j'ai pas su plus tôt ! Je me serais éclatée avec ça !!! c'est le moment de me rattraper donc)

Bien sûr il fallait s’en douter, Edward avait lu dans mes pensées. Sans doute à l’instant où j’avais évoqué son nom, je l’avais senti bouger imperceptiblement. Voilà qu’il se mêlait de mon ennui. Pire voilà qu’il se proposait de me divertir avec un jeu ignoblement gamin.

Je me renfrognais en regardant le professeur parler d’une voix monocorde. Quel serait ça tête si Edward Cullen, le Edward Cullen, naturellement bizarre, lui sortait un mot désuet ?

Après tout, le jeu en valait la chandelle. Mes lèvres se pincèrent.

*Ok, crétin, c’est toi qui va commencer.*

Je sentis Ed se réjouir. Cent ans et quel âge mental ?

*Tu vas me placer le mot tarabiscoter et attention pas de joker ou j’abandonne*

(HJ: Il y a une variante où il faut placer ces mots/expressions dans des dissertations... Mais c'est un peu plus risqué )

Je souris et je hochai la tête, puis je murmurai.

Trop facile! Mais c'est parti.

Je levai la main, m'adressant au professeur. Il me donna la parole et je dis.

Monsieur? Pardonnez-moi de vous interrompre mais... J'ai une question qui ne cesse de me tarabiscoter... Les stades de la mitose sont bien la prophase, la métaphase et l'anaphase? Dans cet ordre là? Il n'y en a pas d'autres après?

Le professeur se lança dans une longue explication sur la télophase et la cytocinèse, qui manqua d'endormir tout le monde mais j'avais relevé le défi et j'étais particulièrement satifsait! Je murmurai ensuite à Rosalie

1-0 petite soeur... à toi de placer hummmm Je fis semblant d'hésiter et j'ajoutai. Touchdown! Bon courage...

Après qu’Edward ait rempli sa mission et par la même occasion réussi à redoubler mon ennuis grâce au monologue insupportable du professeur, il me lança mon défi.

*Touchdown ?*

Et après ça c’était moi la méchante de la famille ! Je lui adressais un regard meurtrier qui ne fit que grandir sa félicité.

Je me raclais la gorge.

-Monsieur !

Le professeur s’interrompit et me regarda avec un mélange de stupeur. Il n’avait pas l’habitude que Rosalie Cullen daigne parler durant son cours. Même sans le pouvoir d’Edward je pouvais quasiment lire dans ses pensées !

-Vous expliquez vraiment très bien ! Dans les cours avancés que nous avions suivit ce n’était pas aussi parfait !

J’étais si persuasive que le professeur sembla bégayer sous les compliments.

-Vraiment j’insiste ! Vous avez exactement répondu ce qu’il fallait ! Marqué le point ! Touchdown en bref !

Les élèves me regardèrent en coin. Ils seraient sans doute esclaffés si je n’avais pas été la ravissante et inquiétante Rosalie Cullen.

Le professeur sembla soudain douter de ma santé mentale mais ne releva pas.

*Alors t’es content Ed ? Bon tu vas me placer le mot « Ambroisie »*

J’étais décidément plus gentille que lui. J’imaginais déjà ce qu’il pensait « normal ce n’est qu’une blonde superficielle »


(stp si tu pouvais éviter les mots anglais ça m’arrangerait…)

(heu dsl, mais pour moi l’ambroisie c’est le nectar des dieux, alors je comprend pas bien ton utilisation, faudra m’expliquer…à moins que tu veuille dire que tu as besoin de prendre ton médicament ? ton ambroisie donc ?)

Edward s’en sortit, il fallait s’en douter. Mais avec son visage de marbre, impassible la plupart du temps, il était difficile de croire à son histoire d’allergie, pourtant, cela me donnait une idée pour remplir ma nouvelle mission, qui je dois l’avouer me paraissait beaucoup plus abordable…

-Edward t’as l’air de plus en plus mal ! m’exclamai-je tandis qu’il venait de s’asseoir à côté de moi et que tout le monde continuait de le regarder du coin de l’œil se demandant d’où il sortait son histoire d’allergie.

-Monsieur je crois qu’il va faire un malaise ! Ca fait ça quand ses allergies reprennent !

Je me levais, Edward me regardait partagé entre la stupeur et l’hilarité qu’il retenait à grande peine.

Je me gravais sur le visage un air paniqué qui effraya toutes la classe. Jamais les Cullens, raide comme des statues n’avaient été aussi mouvementés. Cette situation m’amusait vraiment.

-Vite il faut l’allonger, un oreiller, un manteau pour le couvrir !

Je forçais Edward à bouger. Il retenait son rire à grande peine.

Je soufflais dans son visage :

-Feu follet !

(HJ: Oui, l'ambroisie c'est le nectar des dieux, on est bien d'accord! Mais c'est aussi une plante... à laquelle beaucoup sont allergique http://www.ambroisie.info/ lol!)

Je manquai d'éclater de rire en voyant l'enchainement naturel digne d'un oscar proposé par ma soeur... Je fis semblant de tousser et je fis un signe de main au professeur.

Ca va monsieur, chers camarades ne vous en faites pas, c'est passé! Je vous en prie, reprenons le cours... Eclairez nos esprits pour qu'ils brillent comme des étoiles, pas comme des ridicules petits feux-follets!

Le professeur marqua un temps d'arrêt, je lis dans ses pensées qu'il était agacé par notre petit jeu et qu'il avait remarqué que j'en avais rajouté pour sortir de la salle. Je me rassis et je murmurai à ma soeur.

Mince... Je crois qu'il m'a grillé, c'est donc toi qui remporte cette manche Rose! Mais ce n'est que partie remise...

Voir sa femme d'humeur taquine faisait passer des idées bizarres dans la tête d'Emmett, je fronçai les sourcils et je m'adressai à eux deux.

Emmett... Penses moins fort s'il te plait. Je veux bien faire des efforts pour respecter votre intimité mais là tu ne m'aides pas... Enfin, la discrétion n'a jamais été votre fort. ajoutai-je avec un petit sourire en coin.

(Ok pour la plante, admettons lol, dommage qu’Emmett ne soit pas là, ça serait tellement bien….PNJ ?????)

Edward s’en tira avec une phrase poético-comique qui dû confirmer à la classe entière les raisons de notre soudaine folie : nous nous étions drogués.

Du moins, c’est ce que j’aurais imaginé à leur place. Mais j’étais à des années lumières de leur place.

Pouvaient-ils s’imaginer que nous étions une bande de vampires de près d’un siècle, postés à un cours qu’ils connaissent mieux que leur professeur, à essayer de s’occuper plutôt que de penser aux centaines de gorges palpitantes et prêtent à l’emploi qui les entourent ? Sûrement pas.

Edward se mit à se plaindre à propos des pensées d’Emmett et j’entendis celui-ci ricaner dans son coin.

Je me tournai vers mon apollon.

-Dis-moi tu sais que j’aimerais pouvoir lire dans tes pensées moi aussi, murmurai-je féline, tu as tellement d’imagination quand tu veux…

Et à mon tour je pensais à des situations délicieuses à ses côtés, en oubliant totalement la présence d’Edward.

(HJ: Ce serait peut-être un peu tôt pour mettre un PNJ lol... On peut faire comme s'il était là de toutes façons pour le moment, et comme ça lorsqu'un Emmett s'inscrira il n'aura pas trop de discussions auxquelles il est sensé avoir participer à rattraper )

J'écoutai ma soeur parler à Emmett, elle évoquait son côté coquin et imaginatif et le moins qu'on puisse dire c'est que ça lui donnait des idées... A elle aussi d'ailleurs. Celà me mettait très mal à l'aise et je décidai de les interrompre. Je me râclai la gorge assez fort pour qu'ils m'entendent mais assez bas pour que les autres élèves ne remarquent rien.

Essayez de maîtriser vos pensées s'il vous plait! C'est très gênant! Tu vois Rosalie, mon don est très plaisant et pratique car personne ne peut avoir de secrets pour moi, mais dans certaines situations on préférerait ignorer ce que les gens pensent au plus profond d'eux mêmes... D'ailleurs, dans un couple ce don serait une catastrophe! Comment faire une surprise à la personne qu'on aime? Comment la surprendre et mettre du piquant dans une vie de couple si elle devine tout ce qu'on imagine faire pour elle? Non, c'est très utile mais ce n'est pas toujours un cadeau... Tu le regretterais, crois-moi!

Que n’avais-je pas dit ! J’avais le malheur de lui envier son don cinq secondes, et ce pour plaisanter, que Monsieur me faisait une dissertation sur les couples !

Etait-ce son excuse pour ne pas avoir pu trouver chaussure à son pied en un siècle ?

Mince, il avait lu dans mes pensées et je le senti se renfrogner. Je lui avais fait mal.

Pendant un quart de seconde j’eus de la compassion pour lui. Puis, elle s’envola et je redevins Rosalie, celle qui pour ne pas souffrir ne pense qu’à elle, ou qu’à Emmett…mon beau Emmett…

*A mince, ok je me calme Ed*

Je me concentrais pour rendre mes idées plus convenables…

*Ed’ pourquoi n’essayerai-tu pas de lire les pensées des élèves plutôt que nous hein ? Ca t’occuperait… Ou bien surveille Jasper, je trouve qu’il regarde cette fille un peu bizarrement.*

Je montrais d’un léger signe du menton le désigné assis sur le rang au-dessus. Il était raide, muscles tendus, je pouvais presque deviner le venin qui lui montait à la gorge. Alice lui caressait mollement le bras. Elle ne semblait pas soucieuse. Donc, s’il y avait un risque, elle l’aurait vue, mais un revirement de situation pouvait être si rapide.

Je ne faisais pas ça seulement pour détourner l’attention d’Edward. J’étais sincèrement inquiète à l’idée que quelque chose puisse compromettre le semblant de vie normale que nous nous étions bâtis.

J'écoutai la leçon de morale de ma soeur en réponse à la mienne... Elle n'avait pas tort, même si c'était dur à entendre! Mon caractère particulier et solitaire n'avait pas du arranger les choses pour trouver une jeune femme avec qui passer l'éternité! Je jetai un coup d'oeil vers Jasper qui comme à son habitude avait du mal à tenir en place au milieu de tous ces humains...

*Mon pauvre frère, ton chemin sera encore long avant d'arriver à maîtriser ta soif*

Non Rose, tout se passera bien, nous ne serons pas obligés de déménager prématurément. Jasper se contrôle de mieux en mieux.

La sonnerie retentit, marquant la fin des cours. Je souris à mes frères et soeur et je les informai que j'allais chasser en forêt.

A tout à l'heure tout le monde, je ne devrais pas être très long! Oh et Rose... Encore bravo pour tout à l'heure!

Je lui fis un clin d'oeil, je pris ma voiture que je déposai à la maison et je partis à pied en forêt.



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