Une journée comme les autres?[Libre]

(j'arrive maman !!!)


La maison était vite quand je rentrais du lycée. Il n’y avait qu’Esmée, dans la cuisine en train de feuilleter un magazine. Je m’approchais d’elle et jetais un œil par-dessus son épaule.

-Désolée mais je ne compte pas manger ça ! la taquinai-je.

Elle étudiait une recette de cuisine. La dernière chose dont elle avait besoin, d’une part, nous ne mangions jamais autre chose que du sang, d’autre part, Esmée avait employé des dizaines d’années à expérimenter ses talents culinaires, quitte à ce qu’ils finissent à la poubelle. Elle n’avait plus rien à apprendre.

Elle m’adressa un sourire que je lui rendis. S’il y avait une personne qui avait le don de m’apaiser, même quand le monde entier m’agaçait, c’était bien elle.

Sa douceur et sa compassion me faisait tant de bien. D’autant qu’elle me comprenait mieux que quiconque, elle aussi aurait voulu être mère, elle souffrait de ce que sa condition de vampire avait brisé, ne serait-ce que le plaisir de manger.

Car celui-ci nous avait été totalement rayé de la carte. Quand nous buvions, c’était un devoir. Le sang animal n’était pas bon. Mais rien qu’à l’odeur, je devinais que le sang humain devait être un délice suprême. Délice auquel nous n’aurions jamais droit. Pas si nous voulions ne pas être des monstres.

-Tu sais où est Alice ? finis-je par demander à Esmée.

J’avais en effet espéré retrouver ma sœur pour que nous continuions de mettre au point notre projet de nouveau dressing.

Je sentis l'odeur de Rosalie. Ma belle vampire blonde, aux formes généreuse qui venait d'arriver. Elle fis une remarque jamais elle ne mangera se qu'il y avait sur le livre, le bouquin de cuisine.

"Ne t'inquiète pas sa ne risque pas."

Je rangea le bouquin et remit graçieusement mais cheveux en arrière, quelques anglaise sur le devant. Mes cheveux entoura mon doux visage pâle. Puis je regarda Rosalie, un sourire aux lèvres.

"Au dernière nouvelle elle était dans la forêt entrain de chasser."

Je lui caressa la joue. Puis lui souria.
"Tu peus aller la rejoindre je vais surement rejoindre Carlisle."

je fis le tour du contoire de la cuisine et rangea les magazines et autres couteaux et instrument de cuisine humain. Je décida de prendre une éponge et pour m'occuper décida de nettoyer tout l'établie.

(heu jpeux pas la rejoindre, ils veulent pas je crois)

Esmée entreprit de nettoyer la cuisine déjà immaculée sous mes yeux amusés. Comme moi, parfois, l’immortalité lui pesait. Non pas que l’on s’ennuya réellement, mais on en venait à se demander quelle était réellement notre place, notre rôle.

Je n’avais pas envie de rejoindre Alice. Je n’avais absolument pas faim, et le sang animal me répugnait trop pour m’en gaver inutilement.

Et puis, il ne fallait pas espérer surprendre ma sœur. Elle saurait d’avance que j’arrivais. Elle s’était éloignée, était-ce parce qu’elle avait besoin de solitude ? Après tout, elle ne m’avait pas prévenue qu’elle désirait chasser.

Je m’installais sur une chaise de la cuisine et fit galoper mes doigts sur l’établis étincelant de propreté.

-Bah et si on s’amusait à cuisiner quelque chose à deux ? Ca nous occuperait ?

J’aimais cuisiner. Même si l’odeur des aliments me répugnait parfois, je n’avais pas tout perdu de mon humanité…

(Papaaaaaaaaaa ! heureuse que tu sois là, car Esmée ne donne plus signe de vie depuis un moment.)

Mon père adoptif déboula dans la cuisine avec un sourire charmant. Il riait à l’idée qu’on puisse cuisiner ! Et pourquoi pas ? Nous pourrions toujours offrir nos repas à des œuvres caritatives comme nous en avions l’habitude. Après tout, pour mener notre semblant d’existence humaine, nous faisions toujours en sorte d’avoir un frigo bien rempli, et que les humains puissent voir quelqu’un de notre famille au supermarché, au moins une fois par semaine.

-Quel charmante idée de te proposer comme cobaye ! m’amusai-je en voyant le visage de Carlisle perdre tout ironie.

Pour nous, mettre un aliment dans la bouche revenait à goûter des excréments humains. Ou, dans le meilleur des cas, à manger de la patte à modelée. Je m’ennuyais tellement qu’infliger cette petite torture à Carlisle serait un vrai délice.

Esmée avait l’air plutôt hésitante. Je pris les commandes.

M’avançant vers le frigo, tirant tous les légumes qui y passaient et commençai à éplucher. L’odeur des carottes et des poireaux commença à empester dans la cuisine pour mon plus grand amusement.


-Dis-moi Carlisle, Alice et Edward sont encore en train de chasser ? Ca fait une éternité qu’on les attend !

Lorsqu’Esmée donna le signal du départ, nos mains se mirent à travailler à une vitesse terrifiante. Et je réprimais une envie de rire. Si des vampires comme sanguinaires nous avait vu à cette heure, en train de nous amuser sur un tas de légumes, ils en auraient sans doute conclu que notre alimentation de végétarien nous rendait fou.

Et à vrai dire, je commençais à le devenir. Je m’ennuyais à mourir. Emmett n’était toujours pas rentré de sa chasse, et Alice non plus. Mais je me sentais un peu ridicule. Carlisle se passionnait lui aussi. Et Esmée c’était mise à rire en nous regardant.
Après tout, on ne faisait rien de mal. Du moins, pas vraiment. Lorsque nous eûmes terminé, Carlisle poussa une carotte pas totalement épluchée de mon côté pour m’en accuser.

Je riais en la prenant entre mes doigts.

-Tu vas la manger je te préviens ! m’exclamai-je.
-Vous êtes Ex-eaquo ! s’amusa Esmée.

Je lui adressais un regard noir.

-Très bien, alors on déclare que le match est nul.

Je me tournais vers Carlisle et lui serrait la main.

-Ce fut une compétition très sportive. Vous m’excuserez mais j’ai besoin de prendre l’air alors j’y vais…

A priori ? Je pensais qu’Edward était bien naïf. Comment croire à ce que de parfaites inconnues avaient pu lui raconter.

Ni Bella, vampire nouveau née, ni les deux Foudre noires ne m’inspiraient confiance.

-Des infirmières vampires ? m’exclamai-je, tu ne les as pas cru j’espère ? Car dit comme ça, on dirait un gros canular… Edward, pourquoi tu n’es pas venu plus vite ? Quand la famille est menacée on se réunit tout de suite c’est la règle.

Ma famille, notre famille, était plus importante que tout à mes yeux. C’était notre accomplissement commun, et je ne laisserais rien n’y personne le ruiner.

-On ne peut pas laisser un vampire sanguinaire vivre à Forks quand même !

Je me tournais vers Carlisle pour y trouver son soutien.

Je n’en revenais pas. Edward n’avait-il donc pas un pouvoir ? Et moi qui avais toujours vaguement envié cette prédisposition, pour le simple fait qu’il passait son temps à avoir l’air blasé de la vie. En résumé, persuadé de tout savoir sur tout le monde ! Comme s’il nous était supérieur !

*Oui Edward je sais que tu lis dans mes pensées, et tu sais quoi ? Ca m’est égal ! Parce que ce qu’il se passe, ou se prépare est bien plus grave parce que…*

-…Tu es totalement INCONSCIENT ! Terminai-je à voix haute. Tu as quand même assez d’expérience pour savoir que l’on peut te cacher des choses quand tu accède à nos pensées ! Il suffit de ne pas songer à ce qu’on ne veut pas te révéler ou se persuader de son mensonge. Certes c’est difficile, mais avec un pouvoir comme celui de Bella, elle est peut-être plus douée en matière d’auto mensonge. Si tu as dit à Bella que tu avais ce pouvoir, si elle t’a laissé l’accès, tu ne crois pas qu’elle a veillé à ce qu’elle pensait ?

De rage je passais la main dans mes cheveux, geste humain que je n’avais pas émit depuis…de longues années. Certes, Bella était peut-être innocente, après tout c’était la fille du chef Swan que je connaissais, elle ne méritait pas de devenir un vampire, mais reste que c’était une sanguinaire. Et que je ne faisais naturellement pas confiance aux sanguinaires. Tout comme chaque membre de la famille, hormis Jasper peut-être qui semblait persuadé du contraire…
Mais Forks était notre asile. Et cette fille, ce nouveau né, risquait de tout compromettre. J’aimais Forks. L’image que les gens avait de nous.Le climat. L’espace. Plus que tout, je savais ma famille à l’abri. Sans doute grâce à la présence des loup-garou qui devaient ne serait-ce que par l’odeur faire fuir les autres vampires aux mœurs moins élevées que nous. Ce qui me conduisit à penser à autre chose :

-Va-t-elle respecter le pacte au moins ? Lui en as-tu parlé ? Et as-tu pensé au fait que si elle tuait non loin d’ici, elle pourrait attirer l’attention sur nous, et distiller des doutes qu’on a si difficilement réussi à effacer de par notre conduite ?

J’étais en colère contre mon frère. Mon seul but était de préserver la famille, et il ne semblait pas prendre les choses au sérieux.
Je me retenais d’ajouter quoique ce soit. A quoi bon. Il serait simplement agacé, et n’évaluerait toujours pas la dangerosité de la situation. Ni Esmée toujours trop douce et conciliante. Elle ne se rendait pas compte des risques qu’on prenait.

C’est à cet instant que j’entendis frapper à la porte. L’odeur d’un vampire sanguinaire pénétrait déjà la maison.
Je lançais un regard meurtrier à Edward.

*Tu me le payeras*

Puis, d’un pas vif je me décidais à aller ouvrir. Je voulais voir de mes propres yeux l’étendue de son inconscience.

Et je ne fus pas déçue.
C’était une vraie souillonne qui attendait à la porte. Ses vêtements loqueteux puaient l’humus. Ses cheveux broussailleux encadraient son visage d’immortel tordu en un sentiment de doute. Elle aussi ne semblait pas heureuse d’être là. Nous avions au moins un point commun.

Mais la vision de ses yeux rouges me répugnait encore plus que son aspect. Dire que j’étais tout son contraire, végétarienne aux cheveux lumineux et à l’aspect impeccable.

-Bella Swan n’est ce pas ? demandai-je d’une voix sèche. Qu’est ce que tu fais là?

Je croisais les bras en attendant sa réponse, ne la laissant pas entrer pour autant.

Je jouais avec mes doigts verveusement en attendant que la porte ne s'ouvre, la famille avait l'air de se disputer à l'intérieur, probablement par ma faute, il fallait que je mette le désordre partout où je passais, la vie immortelle n'avait pas changé ce détail et j'aurai souhaité être morte, que Peter ne résiste pas à mon sang et qu'il prenne ma vie avant de m'amener à Amalia. Je remis une mèche de cheveux derrière mon oreille et ce geste tellement humain me fit sourire, se pourrait-il que je n'ai pas perdu toute mon humanité comme je le pensais...

Non c'était impossible j'étais un monstre et il n'y aurait pas de retour possible à cela, à part le démembrement... Mais Amalia, Drusila et Peter étaient trop cruels pour ça, ils me laisseraient ma non vie, préférant me torturer moi et les miens, tout du moins les personnes que je me seria évertuée à protéger.

La porte s'ouvrit enfin pour laisser entrevoir une superbe vampire. Elle était élancée, blonde, elle avait des cheveux merveilleusement soyeux et des courbes affreusement tentantes ( je m'égare là ). Nul doute qu'elle était la vampire la plus jolie que je n'ai jamais vu, n'importe qui humain ou vampire aurait pu s'éprendre d'elle

( HJ : Bella tu es hétéro on se calme désolée mon esprit d'après mémoire fait n'importe quoi)

Je me sentis tout à coup encore plus inférieure que quelques minutes auparavant, j'étais tellement banale par rapport à elle et elle devait me prendre pour une clocharde avec mes vêtements en lambeaux. Je regrettais tout à coup de ne pas avoir trouvé une femme pour lui voler ses vêtements, une douche aurait été également la bienvenue avant de venir ici... Mais je n'allais tout de même pas aller à la Push pour faire un brin de toilettes... La Push, Jake... Cela me fit me reconcentrer sur mon objectif principal, trouver des alliés pour défendre les gens que j'aime contre mon ancien clan et pour éviter qu'Amalia ne prenne trop de pouvoirs.
Je tenterai donc de me montrer courtoise et compréhensive, la survie de mon père, de Jake, l'évasion de David qui ne supportait pas de prendre des vies humaines le réclamaient. David serait tellement heureux de découvrir qu'il pouvait vivre sans tuer d'humains, il se plairait sûrement parmi les Cullen et tenterait d'acquérir leur mode de vie, qui, bien que je ne le comprenai pas et le répugnait permettrait à mon ami, le seul des Foudres Noires que j'affectionnais, de trouver une raison d'avancer et de s'épanouir.

Bonjour... je... Alice et Edward m'ont demander de passer pour expliquer la situation au reste de leur... famille. dis-je mal à l'aise. Je n'aimais pas la façon hautaine dont les Cullen me traitaient... Visiblement Edward et cette jolie blonde avaient ce point en commun, seule Alice m'avait accueilli gentillement... Je ne comprenais pas vraiment une telle hargne à mon encontre, après tout j'étais venu les prévenir du danger qui planait sur leur famille, j'aurai pensé qu'ils m'en seraient plus reconnaissants.

Je reportais à nouveau mon regard dans celui de la blonde me demandant si elle allait oui ou non me laisser entrer.

* je n'aurai jamais du venir ici, je n'aurai jamais du les prévenir... Ils ne prennent visiblement pas mon histoire au sérieux et Amalia va se faire une joie d'abbatre les sans dons pour récupérer Alice et Edward...*

est ce que je peux entrer ? demandais-je d'une voix douce ou bien vous préférez que nous passions aux explications en dehors de votre demeure, ce que je comprendrai parfaitement.

Je me surpris moi même à faire preuve de tant de gentillesse et de politesse

Je ne savais plus du tout quoi faire pour calmer les ardeurs de rosalie, dès qu'elle commençais à s'emporter ont avaient du mal à l'arrêter. Edward se défendait tant bien que mal contre les propos de Rosalie. Je soupira, alalala les enfants. alors que je regardai Carlisle, qui avait l'air pensif, je sentis une odeur de vampire inconnue. Sa devait être "elle". Bella Swan, la vampire dont edward nous a parler. Je me concentra alors et Rosalie fut plus rapide et lui adressa la parole d'un ton plus sec. Je m'avança alors vers la jeune fille. Ses cheveux long brun foncer et ses yeux rouge, lui allait bien, elle était magnifique comme tout vampire. Elle ne semblait point méchante ou dangereuse. Je pris l'inconnue pars les épaule et la fis entrer dans la cuisine.

"Soyez la bienvenue Bella, désoler pour l'attitude de Rosalie."

Je regarda la concerner et lui fis signe de se calmer. puis toujours mes bras autour des épaules de Bella je lui fis un grand sourire.

" Je me présente je m'appelle Esmée Cullen, voici Rosalie, Edward que tu connais, et Carlisle, mon mari. Rosalie à tendance à s'emporter mais elle n'est pas méchante."

Je lui adressa de nouveaux un sourire. Vraiment elle était d'une politesse qui me surpris et de plus je ne comprenais pas pourquoi Rosalie s'énervait. Bella n'avais rien de dangereux, aux contraire...

Je pris ma soeur par la taille et je la fis reculer doucement, laissant la place à Bella d'entrer. Je murmurai à l'oreille de la jeune femme blonde

Du calme Rose... Même si elle représentait une menace nous sommes à 4 contre une, on ne risque rien alors laisse la s'expliquer veux-tu?

Je reniflai l'odeur de Bella, je sentis immédiatement qu'elle s'était nourrie de sang humain, je me demandais simplement si elle était bien allée à Seattle, si elle avait tenu sa promesse... Je m'éloignai légèrement de ma soeur et j'ajoutai avec un petit sourire aux jeunes femmes.

Non Bella, Rosalie n'est pas méchante, elle est méfiante, mais on ne peut pas vraiment lui en vouloir pour ça. Entre, nous serons plus à l'aise pour discuter.

*Et pour tirer au clair cette histoire!*

Pas méchante, c’est sûr je ne l’étais pas. Et peut-être qui si je l’avais été cela aurait permis à ma famille d’être moins crédule.
D’un autre côté j’éprouvais une sorte de pitié envers cette fille. Elle paraissait inoffensive, et sa saleté semblait l’embarrasser. Depuis combien de temps errait-elle dans les bois ? Avec quelle créature s’était-elle battue ?

Après tout il n’y a pas si longtemps, elle n’était qu’une simple humaine. Comment gérait-elle cette nouvelle vie apparemment de solitude meurtrière ?

Je me retins de m’apitoyer davantage. Peut-être cherchait-elle à nous manipuler derrière ses airs de courtoisie et d’humilité ?

Et puis, le regard d’Eward, me gênait le plus. Bien qu’il se montrait distant avec elle, je ressentais quelque chose d’anormal entre eux, je pouvais le voir, le sentir, mais je n’arrivais pas à mettre les mots dessus, et cela me mettait en colère.

-Tu voudrais peut-être te débarbouiller avant ? demandai-je malgré moi tellement mal à l’aise pour elle. Enfin tu fais ce que tu veux, ajoutai-je d’une voix sèche en me reculant d’un pas.

Je ne voulais pas qu’on me mêle à cette histoire. Je préférais voir quelle serait la tournure des événements. Mais je restais disponible pour lui offrir une tenue et un savon. Plus que du dégoût, de la compassion ? Non, non, ce n’était pas ce que je ressentais, j’essayais de m’en persuader. Cette fille était peut-être sournoise, je ne devais pas me laisser manipuler.

Ca m’était déjà arrivé une fois durant mon humanité, et je m’étais promis que plus jamais cela n’adviendrait.
Il fallait au moins qu’une personne dans cette famille garde la tête froide. Et j’étais toute désignée pour ça.

Je toisais toujours la jolie blonde, lorsqu'une autre vampire s'avança et me prit par les épaules pour me faire pénétrer dans leur demeure. Elle était spontannée et très joyeuse et se présenta sous le nom d'Esmée, j'appris ainsi que la jolie blonde se nommait Rosalie et qu'elle était la femme du chef du clan. Esmée faisait ainsi office de mère dans ce clan végétarien, les autres avaient de la chance elle était très ouverte et conviviale et mettait moins mal à l'aise que les autres. Je fis un petit signe de tête timide pour saluer leur chef de clan qui n'avait toujours pas dit mot et en fis de même avec Rosalie avant de contempler rapidement la maison de l'intérieur.

Celle-ci était vraiment somptueuse, je n'avais jamais rien vu de tel, même la suite d'Amalia faisait pâle figure à côté, tout était si lumineux et si ouvert, j'aurai adorer vivre dans un endroit comme celui-ci lorsque j'étais humaine. Je me crispais à cette pensée, je n'avais plus rien d'humain et j'allais devoir m'y faire, il ne servait à rien de remuer le passé. Edward s'adressa à moi et malgré mon envie de lui sortir une réplique cinglante qui m'aurait fait bondir de joie je me contentais de lui adresser un léger sourire poli.

* sois courtoise avec lui Bella son avis a visiblement une grande importance pour les siens, ne te les mets pas à dos, penses à ton père et à Jake*

je le comprends, à sa place je le serai aussi dis-je pour répondre à Esmée et Edward sur l'attitude de Rose.

c'est l'attitude à avoir, Les Foudres Noires sont fourbes et la méfiance est de rigueur, Amalia aurait tout à fait été capable de m'envoyer comme espion chez vous.

J'admirai la méfiance de la jeune femme blonde, elle servirait contre mon ancien clan, elle avait l'air de ne pas faire confiance facilement et s'était une bonne chose contre les Foudres Noires... même si j'allais devoir redoubler d'efforts pour gagner sa confiance et son entente. Il était important que je fasse comprendre à ce clan que j'étais définitivement leur alliée quoiqu'il puisse se produire. La réplique de celle-ci me mis dans l'embarras, j'étais d'ailleurs certaine que si j'avais été encore humaine j'aurai été rouge de honte, je baissais le regard sur mes vêtements et me rendis compte que l'état de mes vêtements était encore pire que je ne l'avais cru

je... je suis désolée d'être venue comme ça... répondis-je mal à l'aise comme pour me défendre, je ne voulais pas qu'ils pensent que j'étais toujours accoutrée de cette façon

j'ai rencontré... quelqu'un et... ça ne s'est pas passé de manière cordiale soufflais-je en repensant à ma charmante rencontre avec Amalia et aux cicatrices que cette garce m'avait laissé... elle allait payé
J'analysais la proposition de la jolie vampire, je n'étais pas contre le fait de pouvoir prendre une bonne douche, qui sait avant combien de temps j'allais pouvoir le faire, d'un autre côté il ne serait pas correct d'abuser de l'hospitalité de mes, je l'espérais, futurs alliés et de monopoliser leur salle de bain, d'autant plus que je n'avais rien pour me changer.

C'est très gentil mais je... je n'ai pas de vêtements de rechange, je suis partie de l'endroit où j'étais assez précipitemment

A la fin de ma phrase je me serai giflée, j'allais passer pour une clocharde de qui on avait pitié et je ne le voulais surtout pas. Je réfléchis un moment pour en arriver à la conclusion qu'il n'y avait pas plus humiliant que ce moment, et pourtant j'avais connu de nombreuses humiliations causées par ma maladresse étant humaine

* Bella tu ne dois pas repenser à ta vie humaine, il ne te reste plus rien de ton humanité *

Elle semblait si mal à l’aise et démunie que j’en avais la nausée. J’avais presque honte de ressentir de la compassion. Je m’étais fermée à ce genre de sentiment depuis longtemps. Pour le simple fait que ma famille avait besoin de protection et que je savais le monde : impitoyable.

Bella me faisait penser à l’humaine qu’elle était il n’y pas si longtemps encore. Derrière sa face d’immortelle, et ses gestes fluides, se cachaient un embarras terrifiant. Néanmoins, je ne devais pas baisser ma garde. J’étais bien placée pour savoir que les gens peuvent brillamment cacher leur jeu. Je ne devais pas laisser le champ libre à une potentielle dangerosité de sa part. Bien que cela me parut impossible. Elle n’était pas méchante. Juste seule.

Je me demandais également pourquoi elle était là. Après tout, Edward nous avait expliqué la situation dans les grosses lignes, la voir n’était pas davantage nécessaire.

Esmée la regardait avec un calme bienveillant qui fit naitre des frissons à la naissance de ma nuque. Non, non et non. Elle ne ferait pas partie de la famille. Je les voyais venir avec leur trop grande clémence, leur besoin de se racheter une conduite constamment. Seulement eux, n’imaginaient pas, que, si Bella puisse être inoffensive, les ennemis qu’elle apportait sur ses traces ne l’étaient pas eux !

Notre famille avait sa place à Forks. L’accueillir et puis quoi encore ? Il faudrait tout recommencer !
Carlisle semblait réfléchir. Et je voyais à la façon qu’avait son nez parfait de se plisser qu’il étudiait toutes les possibilités en regardant le numéro pathétique de la pauvre souillonne que nous offrait Bella.

Quand à Edward, derrière ses aspects de froideur, son semblant de méfiance, voir d’animosité pour la jeune sanguinaire, il ne contrôlait pas la réalité. Quelque chose en elle l’attirait. C’était à vomir.

Je décidais de prendre les choses en mains. J’allais empêcher cette fille de jouer les pauvres sans abris, l’aider s’il le faut à se construire une vie, en dehors de la notre.

-Je sais bien que tu ne dois pas avoir de vêtements, intervins-je distante mais enthousiaste, Edward nous a expliqué que tu as réussi à te sauver de ce clan de cinglés ! Tu n’as pas à te sentir gênée. C’est normal que tu sois seule et perdue. Et tu es très courageuse d’ailleurs.

Je sentis les membres de ma famille me regarder comme si j’étais tombée sur ma tête. Ma gentillesse les étonnait. Edward avait déjà du comprendre pourquoi.

-C’est aussi normal que nous t’aidions. C’est très dur d’être un vampire nouveau né. On a tous eus un guide pour nous apprendre à nous contrôler.

Cette fois le regard d’Esmée brillait. Elle espérait peut être déjà que j’invite Bella à vivre chez nous. C’était mal me connaitre…

-Toutefois, je connais ton père Charlie Swan et j’ai beaucoup de respect pour lui. Je sais qu’il souffre de ta disparition. Et je pense que nous sommes les mieux placés pour t’aider à le retrouver. Nous pourrons t’apprendre à résister à ta soif. Et à réapprendre à jouer les humaines.

Je lui adressais un parfait sourire.

-En attendant, et avant que nous parlions de choses plus sérieuses et que tu prenne ta décision, je te propose de venir choisir la tenue qui te plaira dans nos gardes de robes, et puis de prendre un bain si tu veux.

Je voyais la surprise de ma famille se refléter sur Bella.

-Quand je suis devenue vampire, on m’a tout donné, tout apprit, tout, sans rien demander, je pense que tu mérite ne serais-ce qu’un peu d’aide. Non ?

Je me dirigeais d’autorité vers l’escalier et tendait une main dans sa direction.